Face cachée d’un monstre : Lénine

La vie de Lénine commence par un traumatisme : la mort de son frère, un gangster impliqué dans des attentats sanglants. D’où la haine animale que ce « Russe » qui ne sait pas rouler les « r » voue à toute forme d’autorité. Informé par sa mère de ses origines juives, il préfère en garder le secret auprès de ses proches. Cependant, il laissera percer son admiration pour ses origines : « Un Russe intelligent est presque toujours un Juif ou quelqu’un avec du sang juif dans les veines » dira-t-il.

En outre, il semble être obsédé par la mission dévolue au peuple juif et n’hésite pas à déclarer : « Les juifs formeront les cadres principaux de la révolution et porteront le socialisme dans les masses russes les plus arriérées ».

Alors que le bolchevisme n’est encore qu’une secte, Lénine met au point la monstrueuse « théorie des 80 kilos », toute imprégnée de matérialisme. Précisons au passage que le matérialisme dialectique élaboré par Kiessel Mordechai plus connu sous le nom de Karl Marx est issu de la dialectique qu’Hegel avait extraite de la Kabbale! Pour Lénine, le révolutionnaire professionnel se doit donc d’organiser son corps autour de 4 tranches de 20 kilos : étude / Discipline de fer/ révolutionnaire professionnel/ parti d’élite.
La guerre est pour Lénine une aubaine. Dès 1914 il prophétise: «Pas de révolution sans bain de sang. Nous ne faisons pas la guerre contre les personnes en particulier, nous exterminerons la bourgeoisie comme classe. » Son fanatisme est tel qu’il effraie ses camarades. En avril 1917, il apostrophe avec une vive irritation Zinoviev, aux mêmes origines, qu’il juge trop modéré. C’est qu’il n’est guère soutenu au sein de la secte bolchevique que par Alexandra Kollentaï, une propagandiste de l’amour libre !

Pendant quelques semaines, Lénine qui possédait quelques petits millions de francs suisses, connaît l’épreuve la plus dure de sa vie. Avec Zinoviev, il doit gîter la nuit et s’abriter sous une meule de foin. Le pauvre homme doit plus tard essuyer des « calomnies » : les bolcheviques sont accusés d’être des affidés de Berlin. Trotsky ne craindra pas le ridicule en écrivant dans son Histoire de la révolution russe : « Juillet 17 fut le mois de la plus grande calomnie dans l’histoire mondiale ». N’en déplaise à Lev Davidovitch Bronstein (Trotsky), le ministre allemand des Affaires Etrangères, Kulman, va à l’encontre de ces allégations en déclarant en septembre 1917 : « Le mouvement bolchevique n’aurait jamais pu atteindre la taille ou l’influence qu’il a aujourd’hui sans notre soutien continuel » .

Pour le malheur de la civilisation, Lénine s’empare du pouvoir.
Il imagine alors le mythe fondateur de l’URSS, la « prise  » du palais d’Hiver. Les archives soviétiques ont récemment révélé qu’elle n’avait jamais existé…

Arrivé au pouvoir, Lénine donne à sa bande de gangsters un mot d’ordre : « Pillez tout ce qui peut être pillé ». Le futur syphylique en profite pour proclamer le principe de la liberté sexuelle et dépénalise l’homosexualité. L’avortement est légalisé. Lénine a aussi la géniale idée d’instaurer un « bureau de l’amour libre ».

La police politique, la Tchéka est aussi une de ses inventions. Djerzinski, nommé à sa tête proclame « Pour faire ce travail, il faut des anges ou des démons, moi je n’ai que des démons ». Reconnaissons au moins à l’homme le sens de la formule historique.

Mais tant de sang répandu finit par dévorer l’homme qui succombe à la maladie. L’agonie est effroyable. Lénine se cache parfois pendant des semaines dans un petit bâtiment, en refusant de voir la moindre personne.

En 1923, un tchékiste du NKVD, tenant la garde devant la cabane de Lénine, entend un hurlement inhumain qui ne ressemble à rien. Il sort et voit Lénine, emmitouflé dans une sorte de draperie, la tête tournée vers la lune…

Lorsqu’il meurt le 21 janvier 1924, la température de son corps monte brusquement à 42,3°C…le thermomètre éclate ! Ainsi s’achève la vie du “saint du communisme”.

Gyula

[paru dans L’Héritage n°1]

Le corps mortel est régi par l’âme immortelle

par Saint Athanase, IVe siècle

Comment, puisque le corps est naturellement mortel, l’homme raisonne-t-il sur l’immortalité, et désire-t-il souvent la mort pour la vertu ?
Ou encore, comment, puisque le corps est éphémère, l’homme se représente-t-il les réalités éternelles au point de mépriser les choses présentes, et de tourner son désir vers les autres ?

Le corps ne saurait de lui-même raisonner ainsi sur lui-même, ni sur ce qui est extérieur à lui : il est mortel et éphémère ; il faut donc nécessairement qu’il y ait autre chose qui raisonne sur ce qui est opposé au corps et contraire à sa nature.

Qu’est cela encore une fois, sinon l’âme raisonnable et immortelle ? Et elle n’est pas extérieure au corps, mais lui est intérieure — comme le musicien qui avec sa lyre fait entendre les meilleurs sons. Comment encore, l’œil étant naturellement fait pour voir et l’oreille pour entendre, se détournent-ils de ceci et préfèrent-ils cela ?

Qu’est-ce qui détourne l’œil de voir ? ou qui empêche l’oreille d’entendre, alors qu’elle est faite naturellement pour entendre ? Et le goût, naturellement fait pour goûter, qu’est-ce qui souvent l’arrête dans son élan naturel ? La main, naturellement faite pour agir, qui l’empêche de toucher tel objet ? L’odorat, fait pour sentir les odeurs, qui le détourne de les percevoir ? Qui agit ainsi à l’encontre des propriétés naturelles des corps ? Comment le corps se laisse-t-il détourner de sa nature, et conduire par les avis d’un autre, et diriger par un signe de lui ?

Tout cela montre que seule l’âme raisonnable mène le corps. Le corps n’est point fait pour se mouvoir lui-même, mais il se laisse conduire et mener par un autre, comme le cheval ne s’attelle pas lui-même, mais se laisse diriger par celui qui l’a maîtrisé. Aussi y a-t-il des lois chez les hommes, pour leur faire faire le bien et éviter le mal ; mais les êtres sans raison ne peuvent ni raisonner ni discerner le mal, puisqu’il sont étrangers à la rationalité et à la réflexion raisonnable.

Ainsi les hommes possèdent une âme raisonnable ; je pense l’avoir montré par ce qui vient d’être dit.

Que l’âme soit aussi immortelle, la doctrine de l’Eglise ne peut l’ignorer, pour trouver là un argument capable de réfuter l’idolâtrie. On parviendra de plus près à cette notion, si l’on part de la connaissance du corps et de sa différence d’avec l’âme. Si notre raisonnement a montré qu’elle est autre que le corps, et si le corps est naturellement mortel, il s’ensuit nécessairement que l’âme est immortelle, puisqu’elle est différente du corps.

De plus, si, comme nous l’avons montré, c’est l’âme qui meut le corps, sans être elle-même mue par d’autres, il s’ensuit que l’âme se meut elle-même, et qu’après que le corps a été mis en terre, elle se meut encore par elle-même. Car ce n’est pas l’âme qui meurt, mais c’est quand elle se sépare de lui que meurt le corps. Si donc elle était mue par le corps, il s’ensuivrait que, le moteur s’éloignant, elle mourrait ; mais si c’est l’âme qui meut le corps, à plus forte raison elle se meut elle-même. Et si elle se meut elle-même, nécessairement elle vit après la mort du corps. Car le mouvement de l’âme n’est pas autre chose que sa vie, de même aussi que nous disions que le corps vit quand il est en mouvement, et que c’est la mort pour lui quand il cesse de se mouvoir. On verra cela encore plus clairement à partir de l’activité de l’âme dans le corps.

Quand l’âme est venue dans le corps et lui est enchaînée, elle n’est pas resserrée et mesurée par la petitesse du corps, mais bien souvent, alors que celui-ci est couché dans son lit, immobile, et comme endormi dans la mort, l’âme, selon sa propre vertu, est éveillée, et s’élève au-dessus de la nature du corps; comme si elle s’en allait loin de lui, bien que restant dans le corps, elle se représente et contemple des êtres supra-terrestres ; souvent même elle rencontre ceux qui sont au-dessus des corps terrestres, les saints et les anges, et s’en va vers eux, se confiant dans la pureté de l’esprit.

Comment donc, à plus forte raison, détachée du corps quand le voudra Dieu qui l’avait liée à lui, n’aura-t-elle pas une connaissance plus claire de l’immortalité?

Si, quand elle était liée au corps, elle vivait une vie étrangère au corps, à plus forte raison, après la mort du corps, elle vivra et ne cessera de vivre, parce que Dieu l’a ainsi créée par son Verbe, notre Seigneur Jésus-Christ. C’est pourquoi elle pense et réfléchit aux choses immortelles et éternelles, puisqu’elle aussi est immortelle. De même que, le corps étant mortel, ses sens contemplent des choses mortelles, ainsi l’âme qui contemple des réalités immortelles et raisonne sur elles, doit-elle nécessairement être immortelle et vivre éternellement.

Les pensées et considérations sur l’immortalité ne la quittent jamais, mais demeurent en elle comme un foyer qui assure l’immortalité. C’est pourquoi elle a la pensée de la contemplation de Dieu, et devient à elle-même sa propre voie ; ce n’est pas du dehors, mais d’elle-même qu’elle reçoit la connaissance et la compréhension du Verbe de Dieu. »

Contre les Païens, 32 – 33.
[tiré de L’Héritage n°1]

Prière :
Dieu, Tu nous a donné une âme immortelle qui nous distingue des créatures irrationnelles. Aide-nous à la préserver de l’influence du mal et de tout ce qui puisse la salir et l’éloigner de Toi.
Fais-la jouir de ta vérité et accorde-lui de reposer un jour en Toi pour l’éternité. Nous te le demandons par Jésus le Christ notre Seigneur.

Par l’Athénée Pontifical « Regina Apostolorum »