Ce qu’on peut retenir du scrutin 10 avril en quelques mots

Tribune libre avec quelques remarques de notre groupe de réflexion « Jeanne d’Arc »:

« Quoi que l’on pense du système électoral actuel, il reflète dans une large mesure l’état de l’opinion française à un moment donné.
L’inconnue la plus « fascinante » reste les motifs de ceux qui pratiquent l’abstention (désintérêt total, paresse, convictions anti-électorales, absence de candidat adéquat…), qui fut particulièrement élevée cette fois, mais aucune étude ne permet de décrire en détail cette grande masse silencieuse.

Pour ce qui est des votants, maintenant.

Macron et les boomers
Par delà les clivages d’idées (par exemple gauche dure, gauche molle, « droite » molle, « droite » dure), le découpage électoral en fonction de l’âge est intéressant : Macron a engrangé beaucoup de voix chez les boomers (et Pécresse aussi, ce qui est la même chose).
La génération du baby-boom (qui a donc donné les boomers, qui ne sont pas tous mauvais bien sûr, mais nous parlons d’une tendance globale), marquée par les Trente glorieuses (plein emploi, pouvoir d’achat) et par Mai 68, se singularise dans l’histoire de France comme l’une des pires : elle aura laissé derrière elle une France littéralement envahie, désindustrialisée et surendettée. Et elle ne se repend pas, au contraire : elle s’entête dans ses choix égoïstes avec toujours cette devise : « après nous le déluge ».
Les boomers votent globalement mal, sont nombreux, et se déplacent davantage pour voter que les autres (ils aiment ça) : donc, surtout en cas d’abstention importante, leurs voix pèsent beaucoup.

Evidemment Macron a aussi séduit la bourgeoisie citadine moderne, les « bobos », privilégiés et décadents.

Zemmour
Il n’a pas réussi son pari malgré des débuts prometteurs. Il a siphonné l’électorat de droite qui s’était longtemps égaré chez la fausse droite LR-UMP-RPR, celle qui depuis des décennies escroque et trahit une bonne partie de ses électeurs et accompagne la politique de la gauche d’année en année. Mais il a peiné à attirer l’électorat populaire, qui s’est plutôt tourné vers Marine Le Pen ou, secondairement, Mélenchon.
• Il faut reconnaître que l’actualité récente a desservi Zemmour : la guerre en Ukraine l’a surpris dans une certaine posture de poutinophilie plutôt embarrassante au vu du contexte et sa sévérité initiale vis-à-vis des réfugiés ukrainiens n’a pas été bonne pour son image.
• De même, et surtout – à notre avis –, la thématique du pouvoir d’achat a pris le pas sur beaucoup d’autres, avec les craintes d’inflation et la flambée du prix des carburants : or Marine Le Pen s’est positionnée sur ce créneau et presqu’uniquement celui-ci.
les sondages, dont il faut bien comprendre qu’ils ont davantage vocation à façonner l’opinion publique qu’à la refléter, ont détruit la dynamique Zemmour au profit de Marine Le Pen dans la perspective d’un supposé « vote utile ». Les sondages, dont on ne sait jamais trop quoi penser, servent en tout cas à orienter l’opinion : « si le candidat qui porte mes idées ne va faire qu’un petit score, autant que je vote pour un autre, qui porte moins mes idées mais ira peut-être au second tour ».
• Le renfort de Marion Maréchal, que celle-ci a mal placé dans l’agenda électoral (beaucoup trop tard, sans plus d’espace médiatique à cause de l’actualité ukrainienne), n’aura pas eu l’effet escompté et la droite « hors-les-murs » (ou dite « identitaire » à plus ou moins juste titre) ne pèse pas aussi lourd dans l’électorat que sur internet ou chez les gens politisés. Les partisans de la jeune femme en espéraient beaucoup plus.
• Cela dit, obtenir 7% des voix, pour une première, n’est pas non plus un « bide » et le parti « Reconquête! » est apparemment le premier de France en matière d’adhésions et peut-être de militants (aucun autre candidat n’aurait pu égaler le meeting du Trocadéro) : mais il y a les militants d’un côté, et les électeurs de l’autre. Chez Macron et chez Marine Le Pen (dans une moindre mesure) il y a, à l’inverse, beaucoup de votants mais peu de militants. C’est injuste mais c’est cela, la démocratie : elle ne récompense pas tellement l’engagement.
De plus, l’engagement de ses militants sera-t-il durable, surtout dans l’adversité ?
• Quoi qu’on pense de sa candidature, Zemmour a été le seul à avoir un discours un peu raisonnable sur l’immigration de remplacement, qui menace de tuer la France : mais les Français votants qui pensent d’abord à leur nation sont peu nombreux face à ceux qui privilégient leurs petits intérêts personnels et immédiats, spécialement d’ordre économique. C’est cela aussi – et surtout –, la démocratie.

➥ Mélenchon
Dans une logique de « vote utile », Mélenchon a réussi à siphonner les voix du PS et des Verts. Il a plus de gouaille qu’Hidalgo et que Jadot, et son programme sur les questions environnementales était proche de celui de l’escrologiste.
Dans les villes, il récupère une part non négligeable des voix des jeunes : le lavage de cerveau gauchiste que ceux-ci subissent depuis des années porte des fruits.
Mais surtout, son résultat important est le signe de la politisation croissante de la population étrangère en France.

Un des faits les plus notables de cette élection est en effet la mobilisation des étrangers à papiers français.
Ils étaient très nombreux en France mais ne votaient jusqu’à présent que peu et leur influence électorale était donc secondaire quoique petit à petit de plus en plus sensible.
Mais il y a eu un « saut » cette fois-ci et désormais ils répondent enfin à ceux qui les courtisent le plus (la gauche radicale qui, ne pouvant plus compter sur les ouvriers, se cherche une nouvelle armée de ce côté).
C’est ainsi que l’Espagnol rouge Mélenchon a réussi à faire se déplacer jusqu’aux urnes une population immigrée essentiellement islamique (mais pas que) en sa faveur.
Cela veut dire que la voix des Français va compter maintenant beaucoup moins, dans leur propre pays, lors des consultations électorales.
On attendait ce moment prévisible : ça y est.

 
voir la colonne « musulmans ».

➥  Pour finir, le processus de destruction et remplacement des vieux partis (PS et LR-UMP-RPR) s’achève. Ils réalisent respectivement 1,75% et 4,78% des voix. Aucun Français digne de ce nom ne va s’en attrister.
C’est une petite révolution dans le landerneau politicien et, cerise sur le gâteau, la fausse droite LR – étant sous le seuil des 5% – ne sera pas remboursée de ses frais de campagne, ce qu’elle n’avait nullement prévu : ses caciques vont devoir faire la manche comme des Roms de base.

Bref. Jugeant l’arbre à ses fruits et pour faire simple, on ne peut que constater, si besoin en était et que l’on veuille utiliser la démocratie faute de mieux ou pas, que ce système (dont les fondements idéologiques sont de gauche, sans parler des forces occultes qui l’animent forcément) mène à la catastrophe : la France est en train d’en crever. »

Jean-Luc Mélenchon : faux rebelle, vrai mondialiste

UNE IDÉOLOGIE MORTIFÈRE

Se présentant lui-même comme un « rouge »[1], admirateur du sanglant Robespierre[2], ancien militant de l’Organisation communiste internationaliste (groupe trotskyste particulièrement sectaire), Mélenchon est un idéologue forcené, nourri de références marxistes.
Il ne voit d’ailleurs « pas le problème » à être communiste : c’est vrai, qu’est-ce que 150 millions de mort après tout ?
Pour ce négationniste, « Non, les communistes n’ont pas du sang jusqu’aux coudes. »  [3] Il sait toutefois s’aligner sur la politique internationale du camp libéral-mondialiste, ayant par exemple soutenu la guerre catastrophique menée par Sarközy en Libye.

HOSTILE A LA NATION

Hostile aux frontières nationales en vertu de son idéologie cosmopolite (comme le Grand Capital), Mélenchon est partisan du mondialisme et de la soumission de la France à l’Union européenne : il a milité pour le traité de Maastricht et pour l’abandon de notre monnaie. Un certain nombre des mesures qu’il propose n’est d’ailleurs pas applicable en vertu de notre absence de politique monétaire propre et de la soumission du droit français au « droit européen », dont il n’est généralement que la retranscription. Pas de nation sans frontières : Mélenchon n’est donc pas un partisan de la nation française au sens classique et historique du terme ; il est partisan de l’idéologie républicaine et confond République et France. Cette dernière n’est pour lui qu’un ensemble à vocation « universaliste », sans contenu propre, si ce n’est une idéologie récente, celle qu’il a choisi.

HAINE DU CHRISTIANISME

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Un secret intouchable : celui de la franc-maçonnerie

Au grade d’Apprenti, on exécute régulièrement un geste mimant l’égorgement (dans les rites « écossais » et « français », rappelant le serment de l’Apprenti : « Je préférerais avoir la gorge tranchée plutôt que de révéler les secrets qui m’ont été confiés ».

de l’abbé Gabin Hachette :

« Une polémique au sujet du secret de confession vient de faire ces dernières semaines les choux gras des médias. Qu’a-t-on reproché à Mgr de Moulin-Beaufort[1] ? D’avoir affirmé sur le plateau de Franceinfo que « le secret de confession était plus fort que les lois de la République »[2], ce qui est une évidence si l’on a l’humilité et le bon sens de reconnaître que la République française n’est pas Dieu et que ce régime gouvernant la France, apparu il y a un peu plus de deux siècles dans les circonstances que l’on sait, doit comme toute œuvre humaine respecter et prendre en compte des lois divines qui la dépassent [3]. Tel n’est pourtant pas l’avis du gouvernement, puisque par la bouche de son porte-parole M. Gabriel Attal, celui-ci a enfoncé le clou en affirmant qu’ « il n’y a rien de plus fort que les lois de la République. » [4] Rien de plus fort, vraiment ? On peut en douter tant il est vrai que l’on n’a jamais vu la République oser s’attaquer à un certain type de secret : celui de la franc-maçonnerie. Cette secte tant de fois condamnée par les papes paraît pourtant être l’une des plus pernicieuses au bien de la société toute entière…

Rien à cacher ?

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Rupture du contrat avec l’Australie : pourquoi la France n’est plus respectée

En 2016, après deux ans de négociations, la France et l’Australie signaient un contrat d’un montant de 56 milliards d’euros…
La France devait fournir 12 sous-marins, fabriqués par son grand groupe industriel autrefois appelé DCN (pour « Direction des constructions navales », héritière des arsenaux fondés par Richelieu), et renommé en 2017, de façon pitoyable, « Naval Group ». Un nom anglais – quel comble pour les arsenaux français – symbole du renoncement français, qui n’aura pas porté chance à la France pour les marchés internationaux.

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Il y a quelques jours, on a appris que l’Australie déchirait le contrat pour finalement se fournir auprès des Etats-Unis, dans le cadre d’une alliance à trois – avec l’Angleterre –, ourdie dans l’ombre, destinée à renforcer leur influence dans la zone « indo-pacifique », particulièrement face à la Chine.
Cette trahison envers la France, au-delà de conséquences économiques lourdes, est un très violent camouflet diplomatique et géostratégique. Un geste de mépris grave envers la France, que le ministre Le Drian a bien pris comme tel, de la part d’« amis ».

Le monde politicien s’émeut et semble s’étonner.
Pourtant, ce coup de tonnerre n’a rien d’illogique.

D’abord, il est abusif de présenter les Etats-Unis comme  « amis » de la France, comme on l’entend parfois.
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Emmanuel Macron s’apprête à abandonner 5 précieuses îles françaises de l’Océan indien !

Les îles éparses. Terres émergées : 53,19 km², lagon : 118,4 km², ZEE : 640 400 km²

Ce Régime s’apprête à littéralement brader jusqu’aux miettes de nos possessions !
Une décision infondée historiquement, une trahison envers la France, une aberration économique, énergétique et géostratégique !

Vu dans le Figaro :

« Le président malgache Andry Rajoelina et Emmanuel Macron sont convenus mercredi de reprendre les discussions sur le statut des îles Eparses, cinq îles autour de Madagascar présumées riches en hydrocarbures, administrées par la France et revendiquées par Madagascar depuis 1973 [alors que l’île n’a été déclarée indépendante par la France qu’en 1960 – NDA].

Les deux présidents sont convenus de traiter cette question non par un recours juridique ou dans des instances internationales mais dans un cadre bilatéral, par la mise en place d’une commission mixte, afin d’aboutir à une solution consensuelle d’ici juin 2020, date du 60e anniversaire de l’indépendance de Madagascar, a précisé l’Elysée à l’AFP.

« Je demande solennellement et officiellement à M. le président de trouver une solution pour la gestion ou la restitution[sic] des îles Eparses à Madagascar, au nom des 25 millions de Malgaches, parce que je connais vos engagements», a déclaré le président malgache à son homologue français lors d’un point presse commun.

[…]  « Ma volonté est que nous ayons un dialogue pour aboutir à une solution commune. Le sujet mérite mieux que des recours juridiques, des contentieux et un mauvais débat. Nous allons lancer un travail conjoint pour aller vers une solution de développement commun dans la zone économique actuelle», a répondu le président français. »

Pour qui se prend Macron ?!

Les Îles Eparses désignent cinq îles inhabitées et éparpillées dans le canal du Mozambique ainsi qu’à l’Est et au Nord de Madagascar, où la France exerce sa souveraineté.
Elles ont été rattachées administrativement à Madagascar par la France lorsque la Grande île est devenue colonie française en 1896. A la veille de l’indépendance (26 juin 1960), elles furent rattachées par décret au ministère des Dom-Tom à Paris. Un préfet en assure aujourd’hui la gestion.
Aucun Etat ou royaume malgache n’y a jamais exercé de souveraineté.

Depuis qu’on soupçonne qu’il y ait d’énormes réserves de pétrole dans les zones maritimes qui y sont attachées, le gouvernement malgache s’est fait plus insistant.

Elles présentent pour la France un grand intérêt économique (Zone économique exclusive de 640 400 km²), militaire et géostratégique, énergétique, scientifique…

PS : un de nos lecteurs ayant séjourné sur trois de ces îles nous rappelle, concernant l’enjeu écologique, que Madagascar n’arrive déjà pas à s’occuper d’elle-même (et ne soigne certaines de ses forêts que contre soutien financier) et ferait des Îles éparses, sanctuaires marins, des lieux de pêche…

Coronavirus : la France va vers le chaos. Pourquoi la République est responsable

1. Le nombre de contaminés en France va exploser dans les prochaines semaines (en réalité il a déjà explosé, mais il faut le temps que l’incubation se passe). Une grande partie de la population va être touchée. Angela Merkel a de son côté déclaré que « 60 à 70% des Allemands seront infectés par le coronavirus ».
2. Or, 20% des contaminés dépistés nécessitent une hospitalisation. Comme les hôpitaux sont déjà saturés, les gens qui ont besoin de soins, en particulier d’assistance respiratoire, ne pourront les recevoir et le taux de mortalité de la maladie va fortement monter. Sans compter ceux qui mourront d’autres problèmes non traités à cause de la saturation du système médical français.
3. Puisque le virus n’a pas été contenu assez tôt, il risque de circuler largement et longtemps sur le territoire.
4. Les conséquences économiques de la crise sanitaire et des mesures gouvernementales vont être terribles : explosion du nombre de faillites (et donc de suicides), graves menaces sur l’épargne des Français que l’Etat n’hésitera pas à voler si besoin…
5. Cette crise économique (avec de probables pénuries alimentaires, stimulées par les boomers et les populations nord-africaines qui font des stocks énormes), si elle dure et s’aggrave, peut dégénérer en crise sécuritaire : la partie de la population de France (je ne dis pas « française ») la plus encline à la violence et au mépris des lois civiles comme morales (suivez mon regard) s’en prendrait alors au reste de la population. La police, par peur d’attraper à la maladie et déjà affaiblie par elle, ou craignant d’affronter une trop grande violence, ou de ne plus être payée, ne fera plus rien. Etc.

En Espagne (mais nous avons le même phénomène en France) :

Si l’on en est arrivé là en France, ce n’est pas la fatalité.

Le régime est directement et gravement coupable.

La république démocratique se caractérise par des gouvernements qui sont la proie de lobbies et d’intérêts financiers occultes, qui sont soumis au jeu électoral permanent (d’où démagogie et politique de court-terme), qui sont imbibés d’idées politiques et économiques fausses menant à des aberrations structurelles, et plus généralement d’une philosophie politique erronée qui les rend inaptes à discerner le bien commun (et donc à le servir correctement). Sans parler du personnel qui compose ces gouvernements lui-même et de ses motivations (arrivisme, avarice, incompétence, idéologie…).

Par exemple, vous savez probablement qu’il y a en France un grave manque de masques chirurgicaux et FFP2. Les médecins n’ont toujours pas de masques, les pharmaciens et les laboratoires d’analyse – qui sont aussi confrontés aux contaminés – non plus, et bien sûr les contaminés eux-mêmes ne peuvent pas en avoir.
La République n’a pas été fichue de constituer ces dernières années un stock suffisamment vaste de masques et de gel hydroalcoolique, lui-même en pénurie au pire moment. La République n’a pas non plus songé à augmenter son maigre stock de masques et stimuler la production quand l’épidémie s’est répandue en Chine et que l’Etat chinois a réagi avec de grands moyens, ni quand l’épidémie est arrivée en Europe.

Le 24 janvier, la monstrueuse Agnès Buzyn, alors encore le calamiteux ministre de la « Santé », expliquait aux Français : « le risque d’importation de cas depuis Wuhan est maintenant pratiquement nul et les risques de cas secondaires autour d’un cas importé sont très faibles ».
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Comment la République a réduit volontairement le nombre de médecins français… et les remplace

Avec leur délirante politique du numerus clausus (limitant le nombre d’étudiants en médecine) appliquée pendant des décennies jusqu’à très récemment, les politiciens de gauche et de « droite » ont mis la France dans une situation terrible, dont nous goûtons actuellement le résultat avec le cas d’une épidémie, en la privant volontairement de médecins et brisant la vocation de centaine de milliers de jeunes
Mais c’est aussi la désertification médicale de nombreuses régions. Et la justification pour faire venir toujours plus d’immigrés (en dégradant le niveau médical).

L’occasion pour nous de diffuser cet extrait d’un article paru dans notre n°12 (en 2017) :

« Le scandale du « grand remplacement » des médecins

Depuis 1971, l’État fixe le nombre les Français admissibles aux études de médecine (numerus clausus) : ils sont donc soumis à un concours, et seule une petite partie est acceptée. Ce qu’on demande pourtant à un médecin, c’est d’avoir un niveau de connaissance et de compétence donné (cas d’un examen) et non pas d’être meilleur que les autres (concours).
Au début des années 1970, le numerus clausus tournait aux alentours de 8 500, avant de baisser jusqu’à 3 500 pour la décennie 90. Il se trouve ces dernières années entre 7 500 et 8 000.
Ce chiffre est ridiculement bas au regard des besoins de la France. Le résultat est que depuis plusieurs années et pour plusieurs années encore, il y a une grave pénurie de médecins, généralistes ou spécialisés.
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Lutte contre la loi Taubira : fondements, colères et espoirs

par Thibaut de Chassey (août 2013)

Le passage de la loi Taubira, légalisant les unions contre-nature, est un bouleversement juridique et social majeur.
Mais il n’a pas surgi spontanément, de nulle part.
Et même s’il est vrai que le gouvernement socialiste a méprisé le peuple au long de son marathon législatif, il ne faut pas se leurrer : la majorité de la population française, aujourd’hui encore frileuse, avalisera cette évolution au fil des ans car elle en partage les fondements philosophiques, moraux et politiques.

En l’occurrence, la loi a devancé l’évolution des mœurs (au lieu de s’y adapter, comme les « modernes » le voulaient jusqu’alors, et fallacieusement). Mais elle l’a devancée de peu… Il faut par ailleurs bien garder en tête qu’il ne s’agit que d’une étape.

Une attaque, parmi d’autres

Ce violent assaut contre cette institution naturelle qu’est la famille, par la tentative de dénaturation du mariage, est à replacer dans le contexte d’une offensive générale et radicale contre l’ordre naturel et surnaturel des choses (mouvement que l’on nomme traditionnellement « Révolution », avec une majuscule).

Après avoir largement détruit la civilisation chrétienne et l’ordre social traditionnel, après s’en être pris aux métiers et avoir livré les travailleurs au Capital, dissous les identités régionales, vaincu les indépendances nationales, la Révolution voyait la famille comme un bastion dont le tour était venu.
Celui-ci n’aurait pu être si aisément submergé s’il n’avait pas été affaibli par un travail de sape lent et minutieux.

Le cas du prétendu (et impossible) « mariage » « homosexuel » est ainsi à replacer dans un contexte large.

Les idées ont une logique

Les idées ne surgissent pas spontanément. Une idée en entraîne une autre.
Celle selon laquelle les invertis auraient un « droit » à singer une institution fondée sur le couple homme/femme est le dernier — mais pas l’ultime, hélas — développement de l’idéologie libérale(1)Nous entendons par idéologie libérale cette volonté d’émanciper l’homme de tout enracinement naturel et de tout ordre, notamment moral, qu’il n’aurait pas choisi lui-même librement. qui progresse continûment depuis quelques siècles et qui trouve peu de résistance(2)surtout depuis que l’Église est entrée dans la crise moderniste. face à une expansion visant l’hégémonie.

Celle-ci se conjugue en l’espèce avec l’idéologie « du genre », qui elle-même s’appuie sur le mythe de l’humain androgyne.
Cette conception bisexuée de l’homme est promue depuis quelques temps par des « intellectuels », juifs pour beaucoup et dont Freud ne fut pas le moindre.(3)« L’homme est un animal doué d’une disposition non équivoque à la bisexualité. L’individu correspond à une fusion de deux moitiés symétriques dont l’une est purement masculine et l’autre féminine » ; Freud, in Malaise dans la civilisation, 1929.
« En vérité, nous sommes tous des androgynes parce que les humains sont bisexués… L’épanouissement de l’individu passe par la reconnaissance de sa bisexualité… L’idéal est d’accoucher d’un être humain uni-sexué » ; Elisabeth Badinter, in L’Un est l’autre, 1986. « La bisexualité originaire est de retour, balayant sur son passage l’inégalité […] » ; Yolande Cohen, Femmes et contre-pouvoirs.
En réalité, il s’agit d’un thème très ancien, récurrent dans les pensées kabbalistique et gnostique, ou par exemple dans le discours d’Aristophane.

Appuyé sur l’orgueil humain et la flatterie de nos instincts les moins nobles, le libéralisme égalitariste, derrière des prétentions libertaires, cache une nature tyrannique qui ne souffre aucune contestation. Toujours le mot « tolérance » aux lèvres, il ne supporte ni la contradiction, ni qu’on lui échappe.

Or, il est vain de vouloir combattre un phénomène sans même s’intéresser à ses origines. Ce à quoi nous assistons actuellement est la conséquence logique d’idées et de changements de mentalité successifs qui ont été malheureusement avalisés par de nombreux opposants à la loi Taubira ; notamment ceux qui se réclament sincèrement de la République, dont le libéralisme et l’égalitarisme sont des fondements officiels.
« En dessous » des idées,  si l’on peut dire, on trouve des hommes et des structures pour les mettre en œuvre, pour les servir. Il n’est pas nécessaire d’étudier pendant des années pour s’apercevoir que ce combat de longue haleine contre le mariage, la famille et les bonnes mœurs en général est au cœur de l’action de la franc-maçonnerie.

Le détournement de la colère

Il est encore trop tôt, à l’heure où ces lignes sont écrites, pour dresser un bilan de la formidable mobilisation qu’a suscitée le projet socialiste, mais elle est historique par son ampleur, par sa persistance et par la détermination des participants. C’est un vrai motif de réjouissance que de voir cette foule, et notamment cette jeunesse, monter au créneau — souvent pour la première fois —, avec un enthousiasme qu’on osait à peine espérer dans notre société d’égoïsme et de résignation.

Bien sûr, il ne faut pas se leurrer quant à la radicalité de la plus grande partie des manifestants, quant à leur volonté d’aller au bout du raisonnement qui s’impose, quant à leur capacité à remettre en cause le Système dans son ensemble. La plupart d’entre eux sont et veulent rester régimistes. Mais il suffirait que ne serait-ce qu’un pour cent du million de manifestants du 24 mars 2013 ait une prise de conscience aboutissant sur un engagement politique radical (au meilleur sens du terme) pour que les choses changent…

Évidemment, on regrettera que ce sursaut populaire ait été mis sous l’autorité de la mal prénommée mais bien nommée « Frigide Barjot », qui a mené la contestation dans le mur, et les manifestants dans les bras de l’UMP.  La colère sur les plateaux télé, réelle ou feinte, a toujours laissé place, concrètement,  à un légalisme forcené. Or, quand il s’agit de mener un bras de fer avec le pouvoir, si l’objectif est vraiment de le faire reculer, cela ne passe pas par des apologies incessantes du « pacifisme », ni par des airs de boîtes de nuit qu’on donne à des défilés de protestation. On ne gagne pas non plus l’aide de Dieu — au contraire — en essayant de cacher à tout prix que l’on est catholique, ce qui ne dupe au demeurant personne, ni les médias, ni le gouvernement.

La vérité est que cent mille personnes vraiment en colère dans la rue ont plus d’effet sur le pouvoir qu’un million de fêtards tout de rose vêtus.
[…] Il ne s’agit pas ici d’inciter à la violence, mais simplement de rappeler que l’on n’a aucune chance de gagner un rapport de force en commençant par expliquer que l’adversaire n’a rien à craindre.
Surtout quand en face, on a un gouvernement autiste, idéologique au point d’en être fanatique.

Non seulement l’énergie colossale qui a été mise en œuvre pendant l’année 2012-2013 n’aura pu atteindre son objectif premier, mais elle risque de dégoûter un certain nombre de Français de « l’action politique », les poussant dans une résignation somme toute confortable, tandis que d’autres tomberont dans le piège UMPiste.(4)Des personnalités de l’UMP ayant été largement mises en avant, pour appeler clairement et sans rougir à voter pour elles en 2017, expliquant que si leur parti l’emportait, s’en serait fini de cette loi. C’est bien évidemment mensonger, la « droite » validant systématiquement les mauvaises réformes de la « gauche » (nous l’avons vu récemment avec le PACS par exemple), quand elle ne les devance pas carrément (avortement, immigration, théorie du genre à l’école, etc.)
Par ailleurs, il s’agit de ne pas oublier que l’opposition droite/gauche n’est que de façade, et que derrière le théâtre démocratique, on se retrouve dans les mêmes loges maçonniques ou au restaurant avec les mêmes grands patrons.
Pis, les discours et les mots d’ordre ont constitué un formidable recul dialectique et rhétorique, avec d’incessantes apologies de la République, ou carrément de l’homosexualité elle-même.
Or, contrairement à ce que disent (sincèrement ou par peur des médias) les meneurs des grandes manifestations, le fond du problème, c’est aussi que les actes homosexuels sont foncièrement mauvais et n’ont en aucune façon à être légitimés socialement.
Bien sûr, si les meneurs en question n’avaient pas été si complaisants envers le Système et l’homosexualité, s’ils n’avaient pas eu pour souci principal de plaire à des médias qui sont radicalement des ennemis, un certain nombre de bons bourgeois n’auraient pas osé fouler le pavé.

Remettre en perspective la loi Taubira, c’est aussi garder à l’esprit qu’elle est un fruit pourri de la République et de son idéologie, et qu’elle va de pair avec le rouleau-compresseur du mondialisme. On n’a pas beaucoup entendu parler, durant les nombreux débats, du fait que la calamiteuse Union européenne , marche-pied de l’État mondial, nous imposait de légiférer sur le mariage (voir encadré ci-dessous). Ainsi, restaurer les bases de la civilisation et de la morale publique ne saurait se faire sans une rupture radicale avec l’européisme.
Tout est lié : le Système est un tout relativement cohérent, et de même que « la Révolution est un bloc » comme le disait pertinemment le connaisseur Clémenceau, la Contre-révolution sera un bloc.
Il faut aussi voir les côtés positifs de ces mois d’agitation.
De nombreux conservateurs ont été piqués au vif par la loi Taubira et par les méthodes du gouvernement, qui  n’a d’autre réaction que la violence, comme en témoignent les exactions commises par les forces de l’ordre, ou l’usage arbitraire des moyens judiciaires. Il faut que leur indignation persiste et qu’elle débouche sur un véritable engagement politique, en rupture avec le Système, ses codes, ses artifices. Il faut passer du conservatisme à la (contre-)révolution !

Espérons que les jets de gaz lacrymogène et les coups de matraque, ainsi que les centaines de garde à vue, auront au moins servi à réveiller des « droitards » ou de jeunes Français venus de nulle part, endormis devant le « jeu démocratique » comme d’autres s’assoupissent devant leur télévision.
Aidons-les à franchir le pas de la dissidence et à saisir les véritables implications et enjeux que soulève le bouleversement législatif en cours.

Demain ?

Il est important que tout le monde comprenne bien que face à l’extrémisme d’un gouvernement méprisant le peuple, aux ordres d’un petit lobby, et fort uniquement de ses médias et de ses matraques, l’heure n’est plus au compromis ni à la mollesse.
Cette victoire des socialistes ne sera malheureusement pas le fond du trou mais augure d’autres projets encore plus fous, et donc d’autres combats.

Nous attirons par exemple l’attention du lecteur sur le fait que les mariages religieux, s’ils sont actuellement épargnés par les politiques, seront demain dans la ligne de mire pour cause de « discrimination au motif de l’orientation sexuelle ». Il est dans la logique des choses que le gouvernement veuille un jour obliger les prêtres à accepter de célébrer des cérémonies pour des duos d’invertis, comme on en parle déjà en Angleterre pour les Anglicans. Et les progrès de « la tolérance » vont s’accompagner d’une répression plus forte, voire de persécutions contre les réfractaires. Paradoxal mais vérifié par deux cent vingt ans d’histoire.

On peut se dire que cela n’est pas pour demain, mais qui imaginait, il y a dix ans, qu’une décennie nous séparait de cette honte qui vient de frapper la France ?
Le concept d’ « accélération de l’histoire »(5)La société change, et de plus en plus vite. Il n’y a pas longtemps, elle changeait davantage en quelques décennies qu’autrefois en plusieurs siècles, et ce qui prenait hier des décennies ne prend aujourd’hui que quelques années. se fait cruellement sentir et demain nous aurons affaire, si rien ne change, à des horreurs que nous ne pouvons concevoir actuellement.
Raison de plus pour s’engager généreusement et intelligemment, sans plus attendre, dans les combats politiques et sociaux défensifs et offensifs qui s’imposent.

Beaucoup de nos compatriotes ont fait ces derniers mois un pas dans une bonne direction :
à nous de les prendre par la main pour les mener sur le chemin de la Vérité, qui sera aussi, si Dieu le veut, le chemin de la victoire !

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Annexe 1 :
L’Union européenne contre le mariage

Quelle est la position de l’instance qui est à l’origine de 80 % des lois françaises ?

Elle est un acteur méconnu mais très actif du projet de destruction du mariage.

En effet plusieurs résolutions du Parlement européen demandent aux États membres de mettre en place une législation pour en finir avec les « discriminations » à l’égard des « couples homosexuels » en termes d’union, de mariage civils (en attendant le mariage religieux) ou d’accès à l’adoption et à la parentalité.

–  Par la résolution du 8 février 1994, le Parlement européen demande clairement aux États membres de mettre fin à « l’interdiction faite aux couples homosexuels de se marier ou de bénéficier de dispositions juridiques équivalentes », recommande de « leur garantir l’ensemble des droits et des avantages du mariage, ainsi qu’autoriser l’enregistrement des partenariats » et de supprimer « toute restriction au droit des lesbiennes et des homosexuels d’être parents ou bien d’adopter ou d’élever des enfants ».

–  Dans la résolution votée le 5 juillet 2001, le Parlement européen recommande aux États membres de l’Union européenne « la modification de leur législation dans le sens d’une reconnaissance des relations non maritales entre personnes du même sexe ou de sexes différents et l’attribution de droits égaux à ces personnes » ainsi que « l’inscription à l’ordre du jour de l’Union européenne de la question de la reconnaissance mutuelle des relations non maritales reconnues légalement ».

–  Dans un rapport publié fin 2002, le Parlement recommande « de reconnaître les relations non maritales, tant entre personnes de sexe différent qu’entre personnes du même sexe, et d’associer à ce type de relations des droits égaux à ceux qui découlent du mariage, tout en inscrivant à l’agenda politique la reconnaissance mutuelle des relations non maritales et du mariage entre personnes du même sexe ».

–  Dans une résolution de 2003, le Parlement européen réitère sa demande « d’abolir toute forme de discrimination — législatives ou de facto — dont sont encore victimes les homosexuels, notamment en matière de droit au mariage et d’adoption d’enfants ».

ANNEXE 2 :
Ce qu’en disait le Larousse en 1985…

Il est intéressant de voir à quoi ressemblait une définition médicale de l’« homosexualité » il y a encore quelques années.
Voici ce qu’en disait le Dictionnaire de la médecine, Larousse de poche, édition de 1985 (nous soulignons le passage le plus éloquent) :

« homosexualité n. f. Comportement lié à l’appétence pour l’individu du même sexe  (Fay).
L’homosexualité est essentiellement due à des facteurs psychologiques et sociaux plutôt qu’à des facteurs biologiques. Chez l’adulte, à côté des conduites homosexuelles occasionnelles dues à l’absence de partenaires du sexe opposé, il existe des comportements homosexuels sous-tendus par des préoccupations sociales ou philosophiques (Grèce antique).  […]
L’homosexualité masculine se manifeste par la pédérastie […]. L’homosexualité féminine (lesbianisme) est plus discrète et plus stable. Chez l’adolescent, l’homosexualité peut n’être que l’aspect adopté par une ambivalence sexuelle passagère.
Le traitement – essentiellement psychothérapique – ne peut intervenir et n’a de chance de succès que chez le névrosé culpabilisé qui le sollicite. »

On se rend compte du chemin parcouru dans les mentalités en quelques décennies à peine !
Et l’on ne peut qu’être effaré de la façon dont la science a reculé et jeté aux oubliettes les connaissances acquises, dans le but de ne pas froisser les lobbies et idéologies en vogue…
L’obscurantisme est bien là !

TIRÉ DE L’Héritage n°9 :


Notes   [ + ]

1. Nous entendons par idéologie libérale cette volonté d’émanciper l’homme de tout enracinement naturel et de tout ordre, notamment moral, qu’il n’aurait pas choisi lui-même librement.
2. surtout depuis que l’Église est entrée dans la crise moderniste.
3. « L’homme est un animal doué d’une disposition non équivoque à la bisexualité. L’individu correspond à une fusion de deux moitiés symétriques dont l’une est purement masculine et l’autre féminine » ; Freud, in Malaise dans la civilisation, 1929.
« En vérité, nous sommes tous des androgynes parce que les humains sont bisexués… L’épanouissement de l’individu passe par la reconnaissance de sa bisexualité… L’idéal est d’accoucher d’un être humain uni-sexué » ; Elisabeth Badinter, in L’Un est l’autre, 1986. « La bisexualité originaire est de retour, balayant sur son passage l’inégalité […] » ; Yolande Cohen, Femmes et contre-pouvoirs.
4. Des personnalités de l’UMP ayant été largement mises en avant, pour appeler clairement et sans rougir à voter pour elles en 2017, expliquant que si leur parti l’emportait, s’en serait fini de cette loi. C’est bien évidemment mensonger, la « droite » validant systématiquement les mauvaises réformes de la « gauche » (nous l’avons vu récemment avec le PACS par exemple), quand elle ne les devance pas carrément (avortement, immigration, théorie du genre à l’école, etc.)
Par ailleurs, il s’agit de ne pas oublier que l’opposition droite/gauche n’est que de façade, et que derrière le théâtre démocratique, on se retrouve dans les mêmes loges maçonniques ou au restaurant avec les mêmes grands patrons.
5. La société change, et de plus en plus vite. Il n’y a pas longtemps, elle changeait davantage en quelques décennies qu’autrefois en plusieurs siècles, et ce qui prenait hier des décennies ne prend aujourd’hui que quelques années.