Coronavirus : la France va vers le chaos. Pourquoi la République est responsable

1. Le nombre de contaminés en France va exploser dans les prochaines semaines (en réalité il a déjà explosé, mais il faut le temps que l’incubation se passe). Une grande partie de la population va être touchée. Angela Merkel a de son côté déclaré que « 60 à 70% des Allemands seront infectés par le coronavirus ».
2. Or, 20% des contaminés dépistés nécessitent une hospitalisation. Comme les hôpitaux sont déjà saturés, les gens qui ont besoin de soins, en particulier d’assistance respiratoire, ne pourront les recevoir et le taux de mortalité de la maladie va fortement monter. Sans compter ceux qui mourront d’autres problèmes non traités à cause de la saturation du système médical français.
3. Puisque le virus n’a pas été contenu assez tôt, il risque de circuler largement et longtemps sur le territoire.
4. Les conséquences économiques de la crise sanitaire et des mesures gouvernementales vont être terribles : explosion du nombre de faillites (et donc de suicides), graves menaces sur l’épargne des Français que l’Etat n’hésitera pas à voler si besoin…
5. Cette crise économique (avec de probables pénuries alimentaires, stimulées par les boomers et les populations nord-africaines qui font des stocks énormes), si elle dure et s’aggrave, peut dégénérer en crise sécuritaire : la partie de la population de France (je ne dis pas « française ») la plus encline à la violence et au mépris des lois civiles comme morales (suivez mon regard) s’en prendrait alors au reste de la population. La police, par peur d’attraper à la maladie et déjà affaiblie par elle, ou craignant d’affronter une trop grande violence, ou de ne plus être payée, ne fera plus rien. Etc.

En Espagne (mais nous avons le même phénomène en France) :

Si l’on en est arrivé là en France, ce n’est pas la fatalité.

Le régime est directement et gravement coupable.

La république démocratique se caractérise par des gouvernements qui sont la proie de lobbies et d’intérêts financiers occultes, qui sont soumis au jeu électoral permanent (d’où démagogie et politique de court-terme), qui sont imbibés d’idées politiques et économiques fausses menant à des aberrations structurelles, et plus généralement d’une philosophie politique erronée qui les rend inaptes à discerner le bien commun (et donc à le servir correctement). Sans parler du personnel qui compose ces gouvernements lui-même et de ses motivations (arrivisme, avarice, incompétence, idéologie…).

Par exemple, vous savez probablement qu’il y a en France un grave manque de masques chirurgicaux et FFP2. Les médecins n’ont toujours pas de masques, les pharmaciens et les laboratoires d’analyse – qui sont aussi confrontés aux contaminés – non plus, et bien sûr les contaminés eux-mêmes ne peuvent pas en avoir.
La République n’a pas été fichue de constituer ces dernières années un stock suffisamment vaste de masques et de gel hydroalcoolique, lui-même en pénurie au pire moment. La République n’a pas non plus songé à augmenter son maigre stock de masques et stimuler la production quand l’épidémie s’est répandue en Chine et que l’Etat chinois a réagi avec de grands moyens, ni quand l’épidémie est arrivée en Europe.

Le 24 janvier, la monstrueuse Agnès Buzyn, alors encore le calamiteux ministre de la « Santé », expliquait aux Français : « le risque d’importation de cas depuis Wuhan est maintenant pratiquement nul et les risques de cas secondaires autour d’un cas importé sont très faibles ».
Le 31 janvier, le coronavirus débarquait officiellement en Europe, en Italie.
Le 25 février, Agnès Buzyn expliquait encore aux Français qu’il ne fallait surtout pas acheter de masques, « c’est totalement inutile »… Elle ajoutait que la France avait un stock de dizaines de millions de masques en cas d’épidémie et que les autorités sanitaires les distribueraient aux personnes qui en auraient besoin : elle a menti !


Mais, encore plus énorme : saviez-vous que le 19 février, Buzyn a sacrifié le maigre « stock stratégique » de masques FFP2, en l’envoyant en Chine ?!


C’est fabuleux.
Encore une fois : les régimes fonctionnant à l’idéologie démocratique sont incapables de dépasser le court-terme. « Après nous le déluge ». D’ailleurs, montrant comme elle prenait à cœur sa mission, la Buzyn démissionnait de son poste de ministre quelques jours après, en pleine crise sanitaire, pour essayer de prendre la mairie de Paris. Tout est dit.

L’épidémie est « inexorable » osait dire Macron le 5 mars ! Inexorable ! C’est-à-dire qu’on ne peut pas l’arrêter! Quel chef d’Etat digne de ce nom peut déclarer une telle chose ? Il est certes possible que Macron, trop habitué à manier le franglais de la haute finance et entouré d’illettrés, ne connaisse pas le sens exact d’inexorable.

Si nous en sommes là, c’est aussi à cause de l’idéologie cosmopolite, « sans-frontièriste », qui anime la caste dominante.

Le Président de leur République l’a rappelé dans son discours de jeudi soir.
Fin février, il ironisait : « n’en déplaise à certains, le virus ne connaît pas ces limites administratives » que sont les frontières. Notez le choix des mots : pour ce banquier cosmopolite, ignorant et méprisant les identités, les frontières ne sont que des limites administratives. De même, pour les républicains en général, la nationalité n’est qu’une question administrative…
Or, il est parfaitement stupide de dire qu’un virus se moque des frontières, puisque le virus ne peut se déplacer par lui-même ! Il se déplace via des porteurs, des hommes qui eux, traversent les frontières, avec le virus donc. Sauf si on ne l’accepte pas.
Tel est le credo de Macron et des siens. Les frontières, ces obstacles au projet mondialiste, leur font horreur. Plutôt crever que de faire ce qui pourrait ressembler à du nationalisme.

Témoignage d’un ami de notre rédaction ce samedi 14 mars :

Plus profondément, la République mondialiste a désindustrialisé la France, laissé faire ou encouragé les délocalisations ainsi que la libre circulation des biens, des personnes, des finances et des maladies. Nous sommes dépendants de la Chine et sommes incapables de fabriquer des masques ou même des médicaments de base.
Mais que voulez-vous, braves gens, chercher l’autonomie, l’autosuffisance pour une nation, c’est du nationalisme : l’horreur !
Par ailleurs, avec leur délirante politique du numerus clausus (limitant le nombre d’étudiants en médecine) appliquée pendant des décennies jusqu’à très récemment, les politiciens de gauche et de « droite » ont mis la France dans une situation terrible, la privant volontairement de médecins et brisant la vocation de centaine de milliers de jeunes.

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C’est simplement que l’Italie s’y est elle-même prise trop tard. La Corée du Sud ou Taïwan ont été plus loin que l’Italie dès le départ, et la progression de l’épidémie y est beaucoup plus lente.

Macron le samedi 7 mars :

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En refusant dès le début de fermer les frontières ou a minima de bloquer les venues de certains pays pour limiter drastiquement la pénétration du virus (et peut-être même en l’important en envoyant un avion chercher les Français en quarantaine à Wuhan), en réagissant mal et beaucoup trop tard (pas de confinements, pas de zones mises en quarantaine, pas de dépistages massifs, etc), en détruisant le tissu économique français depuis des décennies, la République s’est rendue directement coupable du chaos économique actuel et des dizaines de milliers de morts qui risquent de survenir.

N’aurait-il pas mieux valu 2 ou 3 semaines de mesures fortes et donc en effet d’économie au point mort, plutôt que maintenant de longs mois d’économie à l’agonie ?!
L’incurie, l’imprévoyance, l’incompétence notoire de l’équipe macronienne, le manque de vision et de courage, les misérables calculs politiciens inhérents à la démocratie ne l’auront pas permis.

L’Europe dégénérée – et la France en particulier – va payer cher le prix de son inconséquence politique et de son rejet actuel d’un sain nationalisme.

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Henri Ménestrel